Vitrine – “Été à Paris”
Notre vitrine actuelle avec des livres pour l’été!
Bertolt Brecht
Der Pflaumenbaum
Im Hofe steht ein Pflaumenbaum,
Der ist so klein, man glaubt es kaum.
Er hat ein Gitter drum,
So tritt ihn keiner um.
Der Kleine kann nicht größer wer’n,
Ja – größer wer’n, das möcht’ er gern!
‘s ist keine Red davon:
Er hat zu wenig Sonn’.
Dem Pflaumenbaum, man glaubt ihm kaum,
Weil er nie eine Pflaume hat.
Doch er ist ein Pflaumenbaum:
Man kennt es an dem Blatt.
Jaune soleil et résistant à la chaleur – les livres de Reclam sont arrivés!
Christian Morgenstern
Das Wasser
Ohne Wort, ohne Wort
rinnt das Wasser immerfort;
andernfalls, andernfalls
spräch’ es doch nichts andres als:
Bier und Brot, Lieb und Treu, –
und das wäre auch nicht neu.
Dieses zeigt, dieses zeigt,
dass das Wasser besser schweigt.
Franz Kafka
“Manches Buch wirkt wie ein Schlüssel zu fremden Sälen des eigenen Schlosses.”
Notre rayon pour les enfants et la jeunesse attendent particulièrement les jeunes lecteurs et lectrices!
Ludwig Uhland
Der Sommerfaden
Da fliegt, als wir im Felde gehen,
Ein Sommerfaden übers Land,
Ein leicht und licht Gespinst der Feen,
Und knüpft von mir zu ihr ein Band.
Ich nehm’ ihn für ein günstig Zeichen,
Ein Zeichen, wie die Lieb’ es braucht.
O Hoffnungen der Hoffnungsreichen,
Aus Duft gewebt, von Luft zerhaucht!
Rainer Maria Rilke
« Vergessen Sie nicht, daß die Kunst nur ein Weg ist, nicht ein Ziel. »
Par cet ouvrage, Albrecht Schöne explore un domaine particulièrement significatif de la littérature allemande. Dans ce texte, l’auteur se choisi pour correspondant, Goethe, et interprète les lettres de ce dernier, comme de véritables œuvres linguistiques. Plein de surprises et dépourvu d’un jargon scientifique, cet ouvrage, brillant d’intelligence et de suspens, s’adresse à tous les amoureux de Goethe, de littérature et de poétique, ou tout simplement à tous les amateurs de correspondances littéraires. Cet essai, engagé, caractérise la culture épistolaire européenne au sommet de laquelle se trouve la correspondance de Goethe et soulève en ces termes la relation ambiguë de gain et de perte qu’entraine aujourd’hui la révolution culturelle numérique. Neuf études de cas, s’attachent chacune de façon exemplaire à une lettre. Elles commencent avec la première lettre de Goethe écrite à 14 ans et se termine avec la dernière, qu’il écrivit à l’âge de 82 ans, quelques jours avant sa mort. Non seulement ce travail nous ouvre les yeux sur la réalité des relations postales de l’époque et leur signification au sein même de ces correspondances, mais analyse aussi la production de ces lettres à travers leur écriture, la plupart du temps dictées, et leurs diverses corrections. Enfin l’auteur relève les nombreuses formes d’énonciation (qui n’oscillent pas seulement entre le « je » et le « tu ») tout ceci pour donner un aperçu de l’ensemble de la correspondance de Goethe et mettre à jour un extraordinaire témoignage biographique.
Edition: C.H.Beck
539 pages, 2015
ISBN 978-3-406-67603-1
Prix 29,95 Euro